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♥ VIP-blog de roch-voisine Fans ♥

VIP-Blog de roch-voisine
  • 42 articles publiés
  • 307 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 19/12/2008 21:05
    Modifié : 24/06/2009 13:55

    Garçon (0 ans)
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    Americana Roch Voisine Salut les amoureux

    19/12/2008 21:39



     

     

    Riding on the City of New Orleans,
    Illinois Central Monday morning rail
    Fifteen cars and fifteen restless riders,
    Three conductors and twenty-five sacks of mail.
    All along the southbound odyssey
    The train pulls out at Kankakee
    Rolls along past houses, farms and fields.
    Passin' trains that have no names,
    Freight yards full of old black men
    And the graveyards of the rusted automobiles.

    Refrain :
    Good morning America how are you?
    Don't you know me I'm your native son,
    I'm the train they call The City of New Orleans,
    I'll be gone five hundred miles when the day is done.

    Les matins se suivent et se ressemblent,
    Quand lamour fait place au quotidien.
    On nétait pas fait pour vivre ensemble,
    Ca ne suffit pas de toujours saimer bien.
    Cest trop lumière ou sans lumière
    Et cest à peine si on trouvait les mots pour se parler du mauvais du temps
    Et maintenant quil faut partir on a cent mille choses à dire
    Qui tiennent trop à cœur pour si peu dtemps

    On sest aimé comme on se quitte
    Tout simplement sans penser à demain
    A demain qui vient toujours un peu trop vite
    Aux adieux qui quelque fois se passe un peu trop bien

    On sest aimé comme on se quitte
    Tout simplement sans penser à demain
    A demain qui vient toujours un peu trop vite
    Aux adieux qui quelque fois se passe un peu trop bien
    I'm the train they call The City of New Orleans,
    I'll be gone five hundred miles when the day is done.









    montage de roch voisine

    20/12/2008 03:54

    montage de roch voisine









    creation Gif perso Roch Voisine

    20/12/2008 14:05

    creation Gif perso Roch Voisine









    creation Gif perso Roch Voisine

    20/12/2008 13:55

    creation Gif  perso Roch Voisine









    Jacques Hourdeaux la fille de l'autoroute

    20/12/2008 13:38








    Sur la route, quand les phares s'allument, alors tout
    devient un peu irréel, tout est possible. C'est l'heure
    ou passent les anges, ou les démons.

    C'était justement une de ces nuits d'hiver aux approche de Noël. Une de
    ces nuits qui tombe tout d'un coup, et qui n'en finit
    pas de finir. Je roulais sur l'autoroute nord. Pour me
    détendre un peu, j'avais décidé de faire le plein, et
    stopper a une station-service. Le temps de passer mes
    trois-cents litres de gasoil, j'étais descendu pour me
    dégourdir les jambes et essuyer mes feux arriére,
    couverts de boue. C'est en remontant dans ma cabine que
    je l'ai aperçue.

    D'ou venait-elle ? Comment était-elle
    arrivée la ? Je n'ai jamais pu me l'expliquer, mais elle
    y était, a l'autre bout de la banquette, pelotonnée dans
    un vieux cabord bleu-marine, un jean délaver moulant ses
    longues jambes. é‰tait-elle jolie ou inquiétante, avec ses
    longs cheveux mouillés, et ses étrange yeux verts
    roulait parfois une larme silencieuse? Aujourd'hui encore
    il m'est impossible de épondre a cela.

    Eh petite, il faut pas rester la hein, je vais repartir, je ne peux pas
    t'emmener. Elle ne répondit pas et serra plus fort
    entre ses doigts un jouet en peluche, un petit ours,
    borgne, et tout raper. Tu m'entends, allez sauve-toi
    vite, mon chargement attend. » Je lui pris la main et je
    la tirai vers moi. Elle résista. D'autres camions
    arrivaient a la station. Il fallait dégager. Je mis en
    route et je démarrai.

    On a rouler un bon moment. Je la regardai du coin de l'oeil . Elle ne
    bougeait pas. Elle murmurait seulement : Mon petit,
    mon pauvre petit, j'arrive, oui j'arrive. Et une larme
    glissait sur le drap bleu de sa veste. C'est alors que la
    gamberge a commencer. Elle sortait d'ou cette fille de la
    nuit ? Qui l'avait collée dans mon bahut ? Et qu'est-ce
    que c'était que cet enfant dont elle parlait ? On lui
    avait pris ? Il s'était perdu ou quoi ? Je la détaillai
    a la lueur des phares qui venaient en face. Elle était
    pale, et ses longues mains serraient plus fort le petit
    ours en peluche. J'essayai d'engager la conversation.
    C'était toujours des sanglots : Mon petit, mon petit.
    Je viens oui, je viens.

    Je branchai la radio pour la détendre. Pas de succés. On y parlait que du temps pourri,
    de politique et d'un casse dans une banque. Bref le
    quotidien. Alors on a rouler en silence pendant des
    dizaines et des dizaines de kilométres. Et le petit
    cinéma a continué a tourner dans ma téte.

    Le routier, c'est un peu le marin de la route. Comme lui il sait
    quand on part, mais jamais quand on rentrera. Il y a
    trop de choses qui peuvent modifier son voyage. Alors il
    a sa vie, sa vie un peu en marge des autres bonshommes.
    S'il est célibataire comme moi, ça n'a pas grande
    importance qu'on soit la ou la . Mais s'il est marié il y
    a toujours une paimpolaise et des petits moussaillons
    qui attendent son retour sur la jetée d'un HLM ou d'un
    F4 de banlieue. Alors si c'était ma chance cette fille.
    Si c'était le pére Noel qui m'avait fait ce cadeau ?
    Décrocher, lacher le cerceau ? M'incorporer dans le
    décors ? La télé, les pantoufles, les draps blancs qui
    sentent bon ? Le reve quoi. Avec peut-etre en prime un
    petit mouflet préfabriquer. C'est a ce moment précis que
    la gosse m'a toucher le bras. J'ai compris que c'était
    fini, qu'on était arrivé. J'ai stoppé. Elle a sauté en
    bas de la cabine et je l'ai vue en rase campagne loin de
    toute maison se perdre peu à peu dans la nuit. C'est en
    redémarrant que j'ai trouver le petit ours en peluche,
    coincé entre les coussins de la banquette. Alors je l'ai
    accrocher à mon pare-brise comme fétiche.

    J'ai souvent refait le parcours depuis, essayé de savoir ce qui avait
    pu se passer. Je n'ai jamais rien pu apprendre. Mais
    il m'arrive quelque fois le soir, dans la lueur des
    phares, de croire reconnaitre une petite silhouette
    mince qui s'éloigne dans le nuit. Et j'en suis sur,
    c'est elle. Oui c'est bien elle, la fille de l'autoroute.







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